Par Houmi Ahamed-Mikidache ( à Marrakech)
La mise en œuvre des politiques d’intégration des communautés pourrait permettre à toute l’Afrique de maîtriser l’interaction entre l’eau, l’alimentation, et l’énergie dans un climat en mutation sur le continent.
“ Les politiques doivent intégrer les communautés dans leur programme, » déclare Mme Belynda Petrie, présidente de l’ONG One World, lors du panel de la CCDA-IV consacré aux opportunités agricoles pour le développement des énergies renouvelables en Afrique.
« Nous avons besoin d’actions pratiques pour faire face à nos problèmes d’eau et d’énergie. Nous devons prendre ces recommandations en considération, » souligne M. Charles Akol, Président, Rapporteur du panel et Responsable des affaires environnementales au Département de l’économie verte et des ressources naturelles de la CEA.
Alors que 70% de la population en Afrique subsaharienne ne dispose pas d’électricité, l’ONG sud-africaine a démontré l’importance de l’intégration des communautés dans les politiques de développement de l’énergie en Afrique du Sud. Elle a accompagné la communauté de Vukuzenzele au Cap Oriental en Afrique du Sud.
Financé par le Partenariat pour l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique (PEREE), ce projet, décrit sous forme d’ « approche CHOICE », a permis à cette population sud-africaine d’identifier et d’explorer « le processus de l’énergie » et la découverte de technologies par le biais d’ateliers de renforcement des capacités.
Etabli en 2001, One World, une organisation privée sur le développement durable, opère essentiellement en Afrique. Basée en Afrique du Sud, avec des succursales au Cap, à Johannesburg et au Mozambique, cette organisation conseille les Etats et les institutions en matière de stratégies de développement et d’analyses politiques.
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Source: CCDA-IV- OCTOBRE 2014