A la veille de la célébration de la journée internationale de l’environnement, plusieurs artistes de renom se sont réunis ce samedi soir au Musée Fotografiska à Stockholm en Suède, répondant à l’invitation d’ Everland*.
Par Houmi Ahamed-Mikidache
Deux années après l’apparition de la COVID 19 et de multiples confinements, le Musée suédois dont les annexes sont notamment à New York, est en effervescence, malgré le petit espace. Pendant 3 heures et 30 minutes, des artistes proposent un concert intimiste, mais très animé, présenté par le comédien suédois d’origine ghanéenne, Kodjo Akolor. Marqué par de nombreuses interventions vidéos , ce concert a pour vocation de rappeler l’urgence d’agir pour la planète.
Première intervention
Il est 7h45. Un court documentaire présente Julia Butterfly. Cette militante écologiste, américaine, a vécu dans un arbre, un séquoia de Californie de 180 pieds de hauteur, vieux d’environ 1500 ans, pendant plus de deux ans pour empêcher les bûcherons de la société Pacific Lumber de le couper. Le film retrace son engagement et se termine par son questionnement : « Quel genre de message souhaitons-nous transmettre ? ».
Une voix extraordinaire
Gennady Tkachenko-Papizh , premier artiste à se produire, semble lui répondre par un genre musical hors du commun, une voix rappelant les sons de la nature , de la forêt, des animaux notamment. Originaire du Kazakhstan, Gennady Tkachenko-Papizh est un multiple champion de télé-crochet, Britain Got Talent , «German Got Talent…
« Change » de Julian Lennon
Après cette performance extraordinaire, Julian Lennon, l’artiste anglais, fils de la légende de la pop, John Lennon, fait son apparition et se produit pour la première fois, depuis le confinement. Il interprète « change », le changement en français, une chanson qu’il a écrite pour une série de courts films documentaires sur les actions d’ Everland en Afrique, en Asie et en Amérique Latine.
Au mois de septembre prochain, Everland présentera son premier film documentaire au Curzon Theatre de Londres. Ce film documentaire sera présenté aux États-Unis au Wildlife Conservation Film Festival à New York le 13 octobre . « Nous allons changer, changer le monde, vous et moi, ensemble pour toujours », c’est le message et le refrain de cette chanson.
Abordant l’urgence de protéger la planète, ce titre est en harmonie avec les objectifs de la fondation White Feather, fondée en 2007 par l’artiste anglais. invité par des aborigènes en Australie, Lennon a pu par sa renommée les aider à préserver leur culture autochtone. A travers « change », Lennon, fils de l’ex leader des Beatles, soutient l’engagement d’Everland pour éliminer la déforestation et accompagner les communautés autochtones au cœur de la conservation des forêts et de la protection de la biodiversité.
Au Musée Fotografiska, l’artiste anglais fait preuve d’humilité. « Welcome to the reherseal », littéralement « bienvenue à la répétition ». Mais le retour du public est unanime. L’assistance est ravie. Puis, avec chaleur et délicatesse, l’artiste anglais interprète deux titres mondialement connu « Someday », sorti en 2013 co-écrit avec le leader d’Aerosmith, Steven Tyler et « Saltwater » , titre plus ancien, sorti en 1991. Ce dernier rappelle l’engagement historique du philanthrope pour la cause environnementale.
Des rappeurs kenyans pour la reforestation
L’assistance applaudi longuement. Puis, silence. un clip vidéo « Pray for Nature » est diffusé . Dans ce clip, trois artistes répètent en boucle une phrase ; arrêter la déforestation. « Ce sont des jeunes issus du projet REDD+ au Kenya, malheureusement, ils n’ont pas pu se déplacer à cause d’un problème de passeport », explique Akolor.
Le Gospel
Le concert reprend. Cette fois-ci, c’est du Gospel avec Rusty Watson et le groupe « The Legacy Singers with the Solid Gospel ». Tout en blanc. Quelques notes musicales, du piano, et de puissantes voix et même du rap. Leur message : « Aidons les gens, allons-y en harmonie ». « Impressionnant, c’est la première fois que j’entends du Gospel de vive voix », s’exclame Akolor.
La communauté Batawa
Après cette intense interprétation, le comédien suédois introduit un court film dans lequel une femme, cheffe traditionnelle en République Démocratique du Congo vante les mérites du projet REDD+ à Mai Ndombe dans l’ouest du Congo . « Au nom de ma communauté, nous remercions Wildlife Works et Era Congo pour tout ce qui a été accompli : nous avons dorénavant une école avec des toilettes publiques pour la communauté et nous avons un accès permanent à l’hôpital Lakonga avec des soins gratuits» explique, en langue locale traduit en anglais, la cheffe Bassabo de la communauté Batawa. Dans ce court film, elle explique l’importance de préserver la forêt pour sa communauté : « Nous dépendons fortement de la forêt : elle est tout pour nous », affirme-t-elle.
A la fin du film, Akolor rappelle ses origines et revient sur le message de la cheffe. « Personne ne choisis son lieu de naissance, peu importe d’où l’on vient, nous avons tous une responsabilité et nous devons aider l’autre : nous sommes là pour cette raison, pour sauver les arbres, les vies, les communautés, la planète. Si nous ne faisons pas partie des solutions, nous faisons partie des problèmes », souligne-t-il.
All Ways
Il est 21h30. Le public est de plus en enjoué. Akolor présente le groupe All Ways. « « C’est un nouveau groupe formé par Dara Hart, Josh Tosteson , et Jimmy Lopez», fait savoir le comédien. Timeless, le titre joué fait référence à l’importance de l’eau et de la forêt, précise pendant l’interlude, l’un des artistes, Josh Tosteson qui n’est autre que le président d’Everland. Une voix douce et apaisante, celle de Dara Hart, est accompagnée par quelques instruments. Un appel à la résilience. Les spectateurs sont conquis et applaudissent en criant.
Prince Ea
Le clip « chères générations futures: Désolé », du rappeur américain Prince Ea est diffusé quelques minutes après la performance du groupe All Ways. En 2015, Prince Ea, était l’ambassadeur de Wildlife works en République Démocratique du Congo. Ce clip visionné 28 millions de fois sur You Tube est un appel à la conscience, à la réflexion sur les problématiques environnementales, le rôle des médias et des hommes politiques notamment.
Julian Marley and the Uprising
A 21h54 , Akolor introduit Julian Marley et son groupe “ The Uprising”. A 47 ans, le fils du légendaire roi du reggae est en pleine forme. C’est d’ailleurs son anniversaire. Il débute son intervention par « Don’t run my world ( Soil of life) », une chanson écrite sur commande pour Everland, afin d’ encourager les voix des jeunes activistes qui réclament une action urgente face à la crise climatique. « Alors ne ruine pas mon monde, ne perturbe pas mon monde, ne ruine pas mon monde, monde, monde, ne perturbe pas mon monde », c’est le refrain de cette chanson considérée comme un hymne avec son crochet. Marley, philanthrope, a accepté d’écrire cette chanson, après avoir été informé du travail accompli par Everland pour préserver la forêt.
Pendant plus d’une heure, l’artiste anglo-jamaïcain anime la soirée en mettant en scène plusieurs titres reconnus et moins connus, parsemés de sons et des phrases empruntés à la Jamaïque. Il termine sa performance par « One love », interprété par son père en 1978 et invite tous les artistes dont Julian Lennon à se joindre à lui. Une fin de concert en extase.
*Ce concert pour le climat, accessible sur Looped live, fait partie d”une série d’événements organisés cette semaine par Everland pour célébrer la journée internationale de l’environnement
Article sponsorisé par Everland