IBM, partenaire associé de la COP 28
IBM a récemment annoncé sa participation comme Partenaire Associé de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP28). Organisée par la Présidence des Émirats Arabes Unis à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, la COP 28 est présentée comme un moment décisif pour la lutte contre le changement climatique. Le partenariat avec l’entreprise américaine veut s’inscrire dans une durabilité. Décryptage.
Par Houmi Ahamed-Mikidache
» IBM montrera pendant la conférence comment la technologie et le conseil peuvent permettre aux entreprises, à la société et aux gouvernements de progresser plus rapidement vers les objectifs de développement durable », affirme l’entreprise américaine dans un communiqué reçu cette semaine par Era Environnement.
« La technologie et les partenariats seront essentiels pour l’avenir »
IBM affirme pouvoir faire progresser entre autres les transitions vers l’énergie propre, par la consolidation des données et l’intégration de l’intelligence artificielle. L’entreprise américaine spécialisée dans les nouvelles technologies se dit prête à aider les organisations à mesurer leur impact environnemental, à répondre aux exigences réglementaires, aux attentes du public, et à favoriser la création d’entreprise par des données plus efficaces et durables.
« Le développement durable est l’un des plus grands défis de notre époque, et la technologie et les partenariats seront essentiels pour faire avancer les choses à l’avenir », déclare Jonathan Adashek, Vice-président principal, Marketing et communications d’ IBM lors de l’annonce du partenariat.
IBM présentera notamment ses innovations en matière d’Intelligence Artificielle telles que Watsonx. » À Dubaï, IBM travaillera avec la présidence des Émirats arabes unis pour la COP28 et d’autres participants pour continuer à co-créer des solutions qui nous mèneront tous vers un avenir à faible émission de carbone », explique le Vice-président au sein d’IBM, en charge du Marketing et communications.
Qu’en pense la présidence de la COP 28?
Dans le communiqué écrit par IBM, reçu par Era Environnement, la présidence de la COP 28 exprime sa satisfaction concernant ce partenariat. » Je suis heureux de l’enthousiasme manifesté par nos sponsors qui s’engagent à s’unir, à agir et à tenir leurs promesses pour que le seuil de 1,5 °C reste à portée de main », affirme l’ambassadeur Majid Al Suwaidi, directeur général et représentant spécial de la 28e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28).
Le lieu de la conférence des Nations unies sur le changement climatique de cette année constitue également une toile de fond pour IBM au Moyen-Orient, où ses offres en matière de développement durable aident les entreprises et les gouvernements à améliorer leur performance et à atteindre leurs objectifs en matière de développement durable. Par exemple, IBM et l’université Mohammed bin Zayed d’intelligence artificielle (MBZUAI) collaborent dans le cadre d’un centre d’excellence commun en matière d’intelligence artificielle afin d’améliorer l’adoption de la technologie de l’intelligence artificielle, de favoriser le déploiement d’énergies propres et renouvelables et de contribuer au développement durable avec des solutions neutres en carbone. Cela pourrait notamment combler des lacunes. D’après un rapport présenté par REN21, publié le 13 juin dernier, le déploiement des énergies renouvelables en Afrique et au Moyen Orient est assez faible.
Les perspectives
IBM est membre fondateur du Forum Science-Politique-Entreprise sur l’Environnement du Programme des Nations unies pour l’environnement et du Conseil d’Orientation sur le climat, et soutient les communautés vulnérables au changement climatique et à d’autres problèmes environnementaux par le biais d’initiatives telles que l’IBM Sustainability Accelerator . L’année dernière Justina Nixon, Vice-présidente RSE s’est rendue à la COP 27 pour présenter des initiatives liée à l’agriculture et aux énergies renouvelables.
Le rôle d’IBM à la COP28 s’appuie sur une longue histoire en matière d’actions, de recherches et de défense de l’environnement. L’entreprise a établi sa première politique environnementale il y a plus de 50 ans, en 1971, et a publié une déclaration sur le changement climatique en 2007.
8 ans après l’adoption de l’accord de Paris, les négociateurs de plus de 190 pays discuteront du premier bilan mondial conçu dans le cadre de l’Accord de Paris pour évaluer la réponse mondiale à la crise climatique et établir des recommandations sur la meilleure voie à suivre. Les questions liées à l’adaptation et à l’atténuation seront au centre des négociations. Le bilan mondial se tient tous les cinq ans et est destiné à éclairer la prochaine série de contributions déterminées au niveau national à présenter d’ici 2030. Un rapport de synthèse servant au premier bilan mondial a été publié il y a une semaine.