France-Canicule: Les canaux et rivières de voie navigable de France hors espaces aménagés sont interdits à la Baignade 

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France-Canicule: Les canaux et rivières de Voie Navigable de France (VNF) hors espaces aménagés sont interdits à la Baignade 

Baignades interdites et conséquences
Baignades interdites et conséquences

Par Era Environnement 

Les canaux et rivières de l’institution publique, opérateur de l’Etat en charge de la transition écologique, Voie Navigable de France (VNF), hors espaces aménagés sont interdits à la Baignade. VNF recommande au public de se rapprocher au préalable des services municipaux et offices de tourisme pour connaître les lieux aménagés et autorisés à la baignade et propose des lieux de baignade autorisés et d’activités nautiques sur son site internet, dans un contexte estivale caniculaire. 

Même si les espaces hors aménagés constituent un grand terrain de détente et de loisirs  proposant une multitude d’activités encadrées  telles que le vélo, la balade en bateau, le canoë-kayak, ou encore le paddle, la baignade y est dangereuse et, sauf exception, interdite rappelle l’établissement public, opérateur de l’Etat en charge de la transition écologique. 

Interdiction de sauter depuis un pont 

Pratiqué par certains jeunes en été, sauter depuis un pont, même de faible hauteur est une activité dangereuse, fait savoir l’institution en rappelant l’interdiction formelle de sauter depuis les ponts. Des blocs de béton, pieux métalliques, amoncellement de roches se cachent à l’endroit où ses ponts sont construits. La baignade et les embarcations sont aussi prohibées à proximité des barrages et écluses, en raison des manœuvres, des travaux effectués et des risques de tourbillons ainsi que de collisions avec les bateaux de commerce ou de plaisance. Les voies d’eau sont dédiées essentiellement à la navigation fluviale. 

A noter que la baignade en rivière n’est autorisée qu’au cas par cas. D’après Voie Navigable de France, en dehors des sites aménagés, les risques de noyade sont réels, notamment en raison de la présence de courants parfois très violents et insoupçonnés, des remontées sur berge parfois difficiles, ou encore d’ une mauvaise visibilité sous l’eau (limitée à quelques centimètres), qui rendent le sauvetage d’un baigneur en immersion très difficile, voire impossible. Enfin, avec le contexte météorologique, le risque d’hydrocution est élevé à cause des variations importantes de température entre l’air et l’eau, précise l’établissement public.  

Chaque année, de nombreux décès accidentels sont à déplorer dans les canaux et rivières de France. En 2021, plus de 21% des noyades accidentelles dans des cours d’eau ou des plans d’eau, représentaient 41% des noyades mortelles.  

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