COP 28: La Tunisie plaide pour l’adaptation pour financer son économie

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Par Era Environnement

La Tunisie sera présente lors de la COP 28 et sera représentée dans plusieurs groupes de négociations, le groupe des négociateurs africains, le groupe des pays arabes, le groupe des pays à revenus intermédiaires et celui du groupe 77+ la Chine. Les défis sont nombreux pour ce pays de plus de 12 millions d’habitants. La presse tunisienne a récemment mis en avant les problèmes et solutions de ce pays d’Afrique du Nord. Dans le supplément de la presse Economie du 1er novembre, les lecteurs sont appelés à se remémorer les défis du pays en matière d’accès à l’eau. La Tunisie a connu trois années séches et et 6 années tendues ces dix dernières années décrit la Presse ECONOMIE.

« Le barrage de Sidi Salem ne contient actuellement que 100 millions de m3 »

Entre 2020 et 2023, la Tunisie connaît des sécheresses à répétition. « Le barrage de Sidi Salem ne contient actuellement que 100 millions de m3 et le remettre en eau nécessite 2 années», explique la journaliste Najoua Hizaoui dans le supplément tunisien. Les enjeux rappellent la journalistes sont considérables et doivent permettre à l’accès à l’eau potable et à une agriculture irriguée. Comment? Par une série de scénarios présentés par une étude, l’étude «Eau 2050». Réalisée par 70 experts, précise le journal, cette étude met en avant une  » vision du futur, la stratégie adoptée ainsi que le plan d’action retenu », par le biais de l’adaptation au changement climatique.

L’adaptation qui n’attire pas le secteur privé est pourtant importante pour la Tunisie et pour l’Afrique. Deux produits stratégiques sont au coeur de l’attention internationale: L’huile d’olives exportée par la Tunisie et les céréales importés par ce pays et par la plupart des pays en Afrique. Nombreux sont les pays d’Afrique souhaitant poursuivre la transformation de leur matières premières consommables. L’ analyse présentée par la journaliste tunisienne devrait permettre une réflexion plus poussée sur l’importance de financer l’adaptation au changement climatique, élément clé demandé par l’Afrique depuis de nombreuses années.


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