16ème Sommet de la Francophonie : Pour un développement durable

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16ème Sommet de la Francophonie : Pour un développement durable

 

Réunis à  Madagascar  du 26 au 27 novembre, lors du 16ème Sommet de la Francophonie,  les chefs d’Etat, de gouvernement et hauts responsables francophones  se sont prononcés ce dimanche  pour une croissance partagée et, un développement durable et responsable. Morceaux choisis.

Par Houmi Ahamed-Mikidache

 

La stratégie francophone

Les Chefs d’Etats francophones  réaffirment   leur détermination à poursuivre la Stratégie économique pour la Francophonie adoptée lors du XVe Sommet de Dakar, les 29 et 30 novembre 2014. Rappel de la stratégie : créer un espace francophone privilégié d’échange et de croissance inclusive et partagée, lors d’événements internationaux. Exemples : les concertations ministérielles francophones régulières dans le cadre des travaux du G20.

Ils encouragent la promotion des investissements, la création d’entreprise, l’industrialisation inclusive et durable, par notamment la transformation des matières premières locales sur place. Eléments soulignés : la coopération sud-sud, nord-sud. Les hauts dirigeants francophones se prononcent également pour l’intégration des entreprises, des petites et moyennes entreprises des pays en voie de développement, dans les chaînes de valeur et dans les marchés mondiaux.

Les Chefs d’Etats et de gouvernement  réaffirment  leur engagement à adopter  un mode de développement durable  approprié visant à atteindre les Objectifs de développement durable ( ODD) de l’Agenda 2030. Objectifs :  lutter contre la pauvreté, créer durablement de la richesse pour tous, assurer une gestion responsable des ressources naturelles et lutter contre les changements climatiques. A cet effet, le Canada, par la voix de son Premier Ministre, Justin Trudeau,  vient d’annoncer un investissement de  57 millions de dollars sur 5 ans pour lutter contre les changements climatiques sur le continent Africain, l’un des continents les plus vulnérables aux effets des  dérèglements climatiques.

photo-francophonieLes perspectives

Les dirigeants francophones  considèrent que la création d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes,  doit être  le fruit d’une « croissance sobre en carbone, inclusive et partagée ». La Francophonie, doit, précisent-ils,  promouvoir un modèle économique préservant la biodiversité et  assurer aux générations futures de meilleures conditions de vie dans un environnement préservé. L’éducation doit être le fer de lance de  la poursuite de la mise en œuvre des 17 objectifs de développement durable d’ici à 2030, ainsi que le suivi du cadre d’action d’Education 2030,  adopté à Inchéon en mai 2015, en Corée du Sud. Ambitions d’Inchéon : permettre un apprentissage de qualité tout au long de la vie pour tous,  à tous les niveaux de l’éducation, par un enseignement élargi, à travers  l’enseignement à la recherche et  la formation technique et professionnelle.

A Antananarivo, le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, a accueilli une vingtaine de chefs d’Etat et de chef de gouvernement ont participé au Sommet, dont le Président de la République Française, François Hollande, le Président du Sénégal Macky Sall, le président du Gabon, Ali Bongo et celui des Comores, Azali Assoumani. Trois Observateurs viennent d’intégrer l’espace francophone : l’ Argentine, la Corée du Sud, l’Ontario. La Nouvelle-Calédonie, elle, devient membre associé. La Francophonie compte dorénavant 84 Etats et Gouvernements Membres et Observateurs.

 

 

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